Jean-Marc qui se fait passer sur la ligne par Églantine |
... et à priori, Jean-Marc n'est pas prêt de s'arrêter de courir !
"Voici déjà deux semaines que les 100 kms de Millau se sont déroulés. Seulement deux semaines et pourtant si loin déjà... les souvenirs s’effacent très vite, avec l’idée de passer à autre chose en permanence chez le gars Gautier.
Pour (...) répondre (...), je dois regarder à nouveau l’Aps Garmin de mon iPhone. Et là tout revient !...
- 43 sorties sur 11 semaines
- 920 kms d’entrainement
- Une course de 6H pour 58km Ambilly / Genève
- Un marathon Colmar
- Un city trail de 23km Milan
- 11kg de perdus
Au final une aventure humaine extraordinaire pour laquelle je ne retiens que peu de choses…mais ô combien surprenantes pour qui veut bien l’entendre. Malgré une certaine fébrilité 3 jours avant la course, je savais dès le départ que je ferai un bon temps et que tout irait bien.
La course était déjà faite dans ma tête, j’avais pulvérisé mes temps de référence sur le marathon avec l’impression d’en avoir encore un peu sous le pied.
Non, la plus grande inquiétude pour moi était de savoir ce que je ferai le jour d’après. Tous ces efforts avaient un objectif qui allait disparaître. La course n’avait pas commencée que je stressais déjà de ne plus savoir quoi faire le lendemain. J’avais littéralement peur non pas de la course mais de l’après-courses. Plus j’allongeais les kms, plus je m’approchais d’un vide que je ne voulais pas. C’est fou…
En plein “Cold turkey”, je m’inscris dans la semaine qui suit au marathon du Beaujolais, la Saintelyon 75km et j’ai l’heureuse surprise d’obtenir un dossard au tirage au sort du marathon de Londres. Nouveaux repères, vite, vite, venez a moi …..
Pour répondre à -une question que m'avait posée- Pierre, je ne sais s’il faut prendre un marathon comme une étape et non une finalité pour s’améliorer (pour rappel 3h41 au marathon de Colmar lors de la préparation soit 18 minutes de mieux qu'à Berlin en 2013). En tous les cas, Millau avait besoin d'une suite pour que je puisse aujourd’hui l'apprécier à sa juste valeur :
- 100km de course
- 12H07mn
Un médecin urgentiste, fatigué de voir tous ces quadra se plaindre de leurs articulations qui me renvoie gentiment dans mes 22 au poste de secours 75km et me donne le coup de pied au cul pour continuer : “si ça fait mal en marchant, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise…ne vous arrêtez pas, continuez de courir!!!”.
- 8000 calories
J’encaisse, je fonce, les derniers 20kms sans arrêt ravito …
Une entrée mémorable avec Églantine sur le podium d’arrivée...
Des crampes insupportables à l’arrivée / secouristes/ une pression artérielle a 9.6
qui ne remonte pas après 20 minutes / inquiétude ? Non Florence est là.
Thierry qui m’accompagne sur toute la distance sur un vélo anglais Brompton et sans qui je n’aurais jamais réussi.
La conviction folle de faire une heure en moins en 2016 sur un autre 100KM plus plat, tant les deux côtes de Saint Afrique sont longues et difficiles.
Qui me rejoint ???"
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