Pour clore le chapitre sur New York, voici la suite de "paroles de marathoniens" qui vous donne les impressions des participants à cette aventure...
Pour Pierre, NY et la course :
"Comme un gosse dans un magasin de jouets, j'ai eu mal à la nuque à force de regarder les lumières et les buildings de Time Square !
Il y a le Hard Rock Café et les reliques des stars du rock comme le costume des Beatles de leur tournée aux US de 1965, le burger (ou plutôt les pâtes trop cuites?) avalé devant le costume de scène de Jimmy Hendrix, la guitare faite de bric et de broc de Bo Diddley, le manuscrit du chanteur de Kiss, bref...déjà épaté avant même que de dormir la première nuit à l'hôtel!
Il y a la petite déception en découvrant la chambre, mais la satisfaction de passer finalement d'assez bonnes nuits avec mes compagnons de prosmiscuité, une fois décidé de laisser le lit seul à l'ancien, dont les jambes retrouvées joggaient même la nuit...
Il y a Central Park bien sûr et le Dakota Building, où Lennon fut assassiné, donc forcément "Imagine" et la stèle mosaique que Yoko Ono a voulu au niveau de la 72ème...
Il ya les 2 trous béants de Ground zero qu'on s'empresse d'entourer de buildings dont la hauteur s'apparente au concours de bites de la défense, mais aussi les indignés de WallStreet avec qui on a chanté "Revolution" des beatles ("cause you know it's gonna be allright !") avant que de se faire virer manu militari par un cop local et ses "you gotta move!".
La grande bibliothèque qui nous remet en mémoire " who do you gone a call? Ghostbusters!".... Et les danseurs de hip hop dont le plus bluffant devait avoir 6 ou 7 ans à tout casser...
Le rockfeller center et sa patinoire, ainsi que le Lego store ou on peut acheter à la piéce dans des colonnes de couleurs aussi inaccessibles que celles du M&Ms Store près de times square...
L'ascenseur du Marriott dont le design futuriste me faisait penser à Bladerunner....
Le petit déj d'avant départ, que j'ai savouré comme la pochette de Breakfast in America de Supertramp
Le marché dans les rues de Manhattan, avec son ambiance mexicaine qui a fait improvisé à Toph un petit pas de danse (sur une musique genre la Bamba traditionnelle)...
La gentillesse des gens dans le métro, du guichetier amateur d'Aznavour ("Hier encore, j'avais vingt ans..") aux personnes rencontrées au gré du "tube"...
Et puis la course évidemment ! Son ambiance grandiose et le pied d'y être enfin en se moquant de la souffrance à venir !
Partir sur le Verrazzano bridge avec l'Hudson dans la lumière matinale sur ta gauche et c' est beau à pleurer, mais tu ne t'arrêtes pas parce que tu en as encore 41 à te faire....
La foule des new yorkais qui t'encouragent avec leur hurlements et leur voix de Daffy Duck.
De passer de de Rabbi Jacob aux joueurs de cornemuses, c'est tellement cosmopolite qu'on s'attendrait presque à entendre Run DMC et Aerosmith (walk this waay !!!) ou les Beastie Boys (you gotta fight !! ou "No sleep till Brooklyn", de circonstance..) et on se laisse transcender par cet engouement collectif des new yorkais qui sont restés pour nous attendre alors que l'on a pris l'un des derniers sas de départ !
Cette accueil de New York, son architecture impressionnante et ses habitants uniques, çà me fait aussi penser à "NougaYork" de Nougaro (dès l'aérogare, j'ai senti le choc!), et bien sûr à "New York, USA" de Gainsbourg, ...ou de façon plus confidentielle au "New York" des "Gaspards de la Nuit" (....en pièce jointe dans Dropbox,... celui là, tu ne le trouveras pas sur le net...) qui m'accompagne depuis toujours comme un souvenir lointain des années "rock&n'roll et crêperie" carentanaises (en Normandie).
Les "allez la france!" Ou "vive la France !" Ou" go France go !" ou encore les "allez les bleus" Qui compensent largement l'unique "allez sarkozy" entendu sur le chemin...
Le "Light my fire " des Doors entendu en cours de route, plutôt bien repris par le groupe qui s'époumonnait dans le Bronx
Pendant ma course, tout à mon émotion et ma douleur je pense aussi aux New-Yorkais des Strokes et à leur "12 51"...
Les cris des américaines sur le bord me font penser à "American Woman" de Lenny Krawitz (que je préfère à la version d'Hendrix, pardon aux puristes)...
..et puis cette concurrente qui me pose la main amicalement dans le dos pour me faire comprendre qu'on n'est plus très loin, que je ne dois pas marcher au moment où je suis au fond de la mine, les pompiers de NY assis sur leur camion en train de nous applaudir, les gens qui nous offrent des baggels, serviettes en papier, chewing gums, bonbons, chocolats, pour qu'on ait la force de continuer,...(curieux quand on y pense, il y a 70 ans , ce sont mes parents, qui sur le passage des alliés fraîchement débarqués, recevaient bonbons, chewing-gums ..et clopes de la part des ancêtres de ceux qui aujourd'hui me font signe sur la route !)
....et l'arrivée, enfin, en coup de pompe mais pleine de satisfaction et de plaisir au milieu des "congratulations" et autres "you did it" (...lozac'hmeur, pour le jeu de mot pourri, Toph se reconnaîtra...:)))
Voilà, je crois que c'est l'essentiel de mes impressions et de ma playlist, pour une aventure que j'ai eu énormément de plaisir à partager avec vous le club des 5 et que je renouvelerai avec le même plaisir dès que je ne serai plus chercheur chez Paul !
Pour les messages sur le bord de la route (ma mémoire m'en a lâché plus d'un, dommage, il y en avait de supers...)
"Go go runner go, et effectivement "Chuck Norris never ran a marathon"
"You're a heroe"
"NY people love you runners"
"You look nice, come on go ahead"
...il y avait aussi une histoire de bière avec laquelle j'étais hyper d'accord, mais je ne me souviens plus des mots exacts...
Merci à JM pour les traductions à l'arrache, Toph pour nous avoir eu ces places, Hugos pour l'ambiance dans l'avion, Popoye pour sa tenue anté-coupe du monde 98 et surtout à toi Oliv pour ce blog extra qui t'a demandé temps et énergie jusque parfois tard dans la nuit, malgré la fatigue !"
Pour moi :
"Le marathon de New York ? C'était un rêve depuis que je me suis mis à faire sérieusement de la course à pied, c'est à dire en 2003... et c'est une envie qui s'est fortement accentuée quand je suis venu à New York pour la première fois en 2007... finalement j'ai mis moins de 10 ans pour réaliser ce rêve.
Lorsqu'on se fixe un objectif comme celui là, quand le moment arrive, on a toujours peur d'être déçu parce qu'on s'est fait la course des centaines de fois dans la tête avant... mais là c'était à la mesure de l'évènement !
Pourquoi cette course est-elle si formidable ? Pourquoi finalement c'est la plus belle épreuve de course à pied au monde ? Pourquoi il faut l'avoir faite ?
Ben oui parce que si vous n'avez pas fait New York, vous n'avez rien connu. Philippe Remond, ancien champion de France de marathon et détenteur d'une perf à 2h11 sur la distance, nous a raconté qu'un jour en discutant avec des novices en course à pied, la question ultime était : "Avez-vous fait New York ?" Les personnes se foutaient qu'il avait été champion de France et qu'il avait des temps exceptionnels... la reconnaissance passait par New York sinon on n'était rien !
Revenons à nos moutons donc ! Pourquoi si mythique ? Il y a déjà une communion exceptionnelle entre les New Yorkais et leur course, ils s'approprient totalement l'évènement et ils répondent présents le jour de la course : ils viennent encourager, chanter, jouer de la musique, offrir des bonbons, offrir de l'essuie-tout pour s'éponger, offrir des bananes, crier, frapper dans les mains et... ils restent des heures à regarder ce défilé de coureurs. Comme on passe près des habitations, on a l'impression de partager un peu du quotidien de ces gens, certains ont installés des chaises sur le trottoir et regardent la course comme s'ils regardaient la télévision, c'est comme si on passait dans leur salon. Comme la course passe par les 5 boroughs de la ville, c'est une atmosphère différente à chaque fois et au sein des boroughs, chaque quartier a son ambiance bien particulière. La ville de New York est un décor fabuleux qui vous prend aux tripes. Il y a du monde à peu près partout et le final dans Central Park est digne des arrivées au sommet des étapes du Tour de France. Voilà pourquoi cette épreuve est si extraordinaire !
Ce que je retiendrai de cet évènement ?
Jean-Marc, entre deux biberons, tu m'enverras tes commentaires pour que je les ajoute aux nôtres.
Pour Pierre, NY et la course :
"Comme un gosse dans un magasin de jouets, j'ai eu mal à la nuque à force de regarder les lumières et les buildings de Time Square !
Il y a le Hard Rock Café et les reliques des stars du rock comme le costume des Beatles de leur tournée aux US de 1965, le burger (ou plutôt les pâtes trop cuites?) avalé devant le costume de scène de Jimmy Hendrix, la guitare faite de bric et de broc de Bo Diddley, le manuscrit du chanteur de Kiss, bref...déjà épaté avant même que de dormir la première nuit à l'hôtel!
Il y a la petite déception en découvrant la chambre, mais la satisfaction de passer finalement d'assez bonnes nuits avec mes compagnons de prosmiscuité, une fois décidé de laisser le lit seul à l'ancien, dont les jambes retrouvées joggaient même la nuit...
Il y a Central Park bien sûr et le Dakota Building, où Lennon fut assassiné, donc forcément "Imagine" et la stèle mosaique que Yoko Ono a voulu au niveau de la 72ème...
Il ya les 2 trous béants de Ground zero qu'on s'empresse d'entourer de buildings dont la hauteur s'apparente au concours de bites de la défense, mais aussi les indignés de WallStreet avec qui on a chanté "Revolution" des beatles ("cause you know it's gonna be allright !") avant que de se faire virer manu militari par un cop local et ses "you gotta move!".
La grande bibliothèque qui nous remet en mémoire " who do you gone a call? Ghostbusters!".... Et les danseurs de hip hop dont le plus bluffant devait avoir 6 ou 7 ans à tout casser...
Le rockfeller center et sa patinoire, ainsi que le Lego store ou on peut acheter à la piéce dans des colonnes de couleurs aussi inaccessibles que celles du M&Ms Store près de times square...
L'ascenseur du Marriott dont le design futuriste me faisait penser à Bladerunner....
Le petit déj d'avant départ, que j'ai savouré comme la pochette de Breakfast in America de Supertramp
Le marché dans les rues de Manhattan, avec son ambiance mexicaine qui a fait improvisé à Toph un petit pas de danse (sur une musique genre la Bamba traditionnelle)...
La gentillesse des gens dans le métro, du guichetier amateur d'Aznavour ("Hier encore, j'avais vingt ans..") aux personnes rencontrées au gré du "tube"...
Et puis la course évidemment ! Son ambiance grandiose et le pied d'y être enfin en se moquant de la souffrance à venir !
Partir sur le Verrazzano bridge avec l'Hudson dans la lumière matinale sur ta gauche et c' est beau à pleurer, mais tu ne t'arrêtes pas parce que tu en as encore 41 à te faire....
La foule des new yorkais qui t'encouragent avec leur hurlements et leur voix de Daffy Duck.
De passer de de Rabbi Jacob aux joueurs de cornemuses, c'est tellement cosmopolite qu'on s'attendrait presque à entendre Run DMC et Aerosmith (walk this waay !!!) ou les Beastie Boys (you gotta fight !! ou "No sleep till Brooklyn", de circonstance..) et on se laisse transcender par cet engouement collectif des new yorkais qui sont restés pour nous attendre alors que l'on a pris l'un des derniers sas de départ !
Cette accueil de New York, son architecture impressionnante et ses habitants uniques, çà me fait aussi penser à "NougaYork" de Nougaro (dès l'aérogare, j'ai senti le choc!), et bien sûr à "New York, USA" de Gainsbourg, ...ou de façon plus confidentielle au "New York" des "Gaspards de la Nuit" (....en pièce jointe dans Dropbox,... celui là, tu ne le trouveras pas sur le net...) qui m'accompagne depuis toujours comme un souvenir lointain des années "rock&n'roll et crêperie" carentanaises (en Normandie).
Les "allez la france!" Ou "vive la France !" Ou" go France go !" ou encore les "allez les bleus" Qui compensent largement l'unique "allez sarkozy" entendu sur le chemin...
Le "Light my fire " des Doors entendu en cours de route, plutôt bien repris par le groupe qui s'époumonnait dans le Bronx
Pendant ma course, tout à mon émotion et ma douleur je pense aussi aux New-Yorkais des Strokes et à leur "12 51"...
Les cris des américaines sur le bord me font penser à "American Woman" de Lenny Krawitz (que je préfère à la version d'Hendrix, pardon aux puristes)...
..et puis cette concurrente qui me pose la main amicalement dans le dos pour me faire comprendre qu'on n'est plus très loin, que je ne dois pas marcher au moment où je suis au fond de la mine, les pompiers de NY assis sur leur camion en train de nous applaudir, les gens qui nous offrent des baggels, serviettes en papier, chewing gums, bonbons, chocolats, pour qu'on ait la force de continuer,...(curieux quand on y pense, il y a 70 ans , ce sont mes parents, qui sur le passage des alliés fraîchement débarqués, recevaient bonbons, chewing-gums ..et clopes de la part des ancêtres de ceux qui aujourd'hui me font signe sur la route !)
....et l'arrivée, enfin, en coup de pompe mais pleine de satisfaction et de plaisir au milieu des "congratulations" et autres "you did it" (...lozac'hmeur, pour le jeu de mot pourri, Toph se reconnaîtra...:)))
Voilà, je crois que c'est l'essentiel de mes impressions et de ma playlist, pour une aventure que j'ai eu énormément de plaisir à partager avec vous le club des 5 et que je renouvelerai avec le même plaisir dès que je ne serai plus chercheur chez Paul !
Pour les messages sur le bord de la route (ma mémoire m'en a lâché plus d'un, dommage, il y en avait de supers...)
"Go go runner go, et effectivement "Chuck Norris never ran a marathon"
"You're a heroe"
"NY people love you runners"
"You look nice, come on go ahead"
...il y avait aussi une histoire de bière avec laquelle j'étais hyper d'accord, mais je ne me souviens plus des mots exacts...
Merci à JM pour les traductions à l'arrache, Toph pour nous avoir eu ces places, Hugos pour l'ambiance dans l'avion, Popoye pour sa tenue anté-coupe du monde 98 et surtout à toi Oliv pour ce blog extra qui t'a demandé temps et énergie jusque parfois tard dans la nuit, malgré la fatigue !"
Pour moi :
"Le marathon de New York ? C'était un rêve depuis que je me suis mis à faire sérieusement de la course à pied, c'est à dire en 2003... et c'est une envie qui s'est fortement accentuée quand je suis venu à New York pour la première fois en 2007... finalement j'ai mis moins de 10 ans pour réaliser ce rêve.
Lorsqu'on se fixe un objectif comme celui là, quand le moment arrive, on a toujours peur d'être déçu parce qu'on s'est fait la course des centaines de fois dans la tête avant... mais là c'était à la mesure de l'évènement !
Pourquoi cette course est-elle si formidable ? Pourquoi finalement c'est la plus belle épreuve de course à pied au monde ? Pourquoi il faut l'avoir faite ?
Ben oui parce que si vous n'avez pas fait New York, vous n'avez rien connu. Philippe Remond, ancien champion de France de marathon et détenteur d'une perf à 2h11 sur la distance, nous a raconté qu'un jour en discutant avec des novices en course à pied, la question ultime était : "Avez-vous fait New York ?" Les personnes se foutaient qu'il avait été champion de France et qu'il avait des temps exceptionnels... la reconnaissance passait par New York sinon on n'était rien !
Revenons à nos moutons donc ! Pourquoi si mythique ? Il y a déjà une communion exceptionnelle entre les New Yorkais et leur course, ils s'approprient totalement l'évènement et ils répondent présents le jour de la course : ils viennent encourager, chanter, jouer de la musique, offrir des bonbons, offrir de l'essuie-tout pour s'éponger, offrir des bananes, crier, frapper dans les mains et... ils restent des heures à regarder ce défilé de coureurs. Comme on passe près des habitations, on a l'impression de partager un peu du quotidien de ces gens, certains ont installés des chaises sur le trottoir et regardent la course comme s'ils regardaient la télévision, c'est comme si on passait dans leur salon. Comme la course passe par les 5 boroughs de la ville, c'est une atmosphère différente à chaque fois et au sein des boroughs, chaque quartier a son ambiance bien particulière. La ville de New York est un décor fabuleux qui vous prend aux tripes. Il y a du monde à peu près partout et le final dans Central Park est digne des arrivées au sommet des étapes du Tour de France. Voilà pourquoi cette épreuve est si extraordinaire !
Ce que je retiendrai de cet évènement ?
- le réveil à 4h00 du mat et le petit déj dans la grande salle de réception
- les retrouvailles avec le club des 5 dans le hall avant le départ du bus et la photo
- l'arrivée sur le village départ à Staten Island et la petite pression qui montait
- le froid dont nous n'avons pas souffert (car bien équipés) et le beau temps
- l'attente dans le village avant de rentrer dans les sas avec recherche d'endroit sec pour les fesses
- les Coréens dans le village
- le Lillois qui faisait la queue aux toilettes et qui faisait ce marathon tous les 10 ans (il nous avons raconté à Pierre et moi, l'ambiance particulière qui régnait en 2001 après les attentats)
- le Mexicain avec son sombrero qui faisait la queue pour aller aux toilettes
- l'entrée dans le sas de départ où je me suis senti seul
- la rencontre avec Thierry, Français vivant à Seattle, dans le sas de départ
- le regroupement des sas avant le départ
- l'hymne américain avant le départ qui donne la chair de poule
- le départ fabuleux avec "New York, New York"
- le bonheur intense ressenti après les premières foulées sur le Verrazano Narrow Bridge... la vue au loin sur le sud de Manhattan
- la caméra comme compagnon
- la sensation de vivre quelque chose de fort
- la rencontre avec Bridgette (Australienne) et les 15km que nous avons parcourus ensemble jusqu'à la mi-course
- la rencontre avec Wolfgang (Allemand) sur la course
- la rencontre avec Nathan (Américain) sur la course
- la rencontre avec ce Français qui était déjà cuit au 15e km
- l'ambiance fabuleuse à chaque endroit
- les groupes de musique
- le monsieur qui jouait la Marseillaise à l'accordéon
- tous les messages d'encouragement : "allez la France" ou "allez les bleus"
- le groupe qui jouait la musique de Rocky (qui est pour moi la meilleure musique possible pour courir)
- les pancartes et leur humour : "la bière est au bout", "Chuck Norris n'a jamais couru un marathon", "la douleur est passagère mais la gloire est éternelle", "l'abandon maintenant n'est plus une p... d'option", "vous avez mal aux pieds parce que vous avez botté trop de cul", "vous avez une bouteille d'eau dans votre poche ou vous êtes content de voir le 9e mile ?"...
- la bienveillance des gens sur le bord de la route
- les douleurs aux jambes à partir du 25e km et qui se sont accentuées jusqu'à la fin de la course
- la joie d'avoir vu Carole et Laurent au 25e km sur le bord de la route
- les arrêts nombreux pour soulager les jambes
- le nombre important de ravitaillements
- Harlem
- les ponts et les difficultés qu'ils engendrent
- la montée sur la Ve Avenue avant Central Park et ce type qui m'a dit alors que je marchais que si j'avais fait ce voyage c'était pour courir le marathon... pas pour le marcher (et il a réussi à me faire repartir)
- le final extraordinaire dans Central Park
- le dernier mile
- le bonheur gigantesque de franchir la ligne
- la fierté de l'avoir fait et de l'avoir terminé dans ces conditions
- la difficulté de l'épreuve
- la joie de recevoir la médaille
- les "good job" des organisateurs
- la longue marche énervante après l'arrivée accompagnée d'un vent glacé
- les félicitations des gens dans la rue
- le métro gratuit pour rentrer
- les retrouvailles avec les copains et la première bière au bar de l'hôtel
- le happy hour dans le pub avec les copains, Chauchau et Philippe Remond
Jean-Marc, entre deux biberons, tu m'enverras tes commentaires pour que je les ajoute aux nôtres.
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