Antoine, 2e marathon |
Antoine, 32 ans, 2e marathon, record sur marathon 4h30'14"
Chrono Médoc :
NOM | PRENOM | distance | Place réelle | Temps réel | temps au km | km/h réel | arrivants |
COLLET | ANTOINE | 42,195 | 1266 | 04:47:51 | 00:06:49 | 8,80 | 7386 |
Son témoignage :
"C'était mon second marathon après celui de Paris en 2011.
A la suite d'une vilaine burcite au pied gauche, j'ai dû annuler avec regret le marathon de Paris... mais je ne voulais pas rater celui du Médoc !
J'avoue que l'avant-course me stresser un peu et pour cause :
- toujours une gêne au pied,
- seulement 4 semaines d'entrainement avec une sortie longue de 22 km,
- la météo qui annonçait plus de 30°C...
Bref de quoi flipper.
Ce qui m'a surpris et a annihilé mes craintes, ce fut l'ambiance festive par rapport aux autres Marathons et aux autres courses ! Tout le monde est là pour faire la fête !
Et cela a commencé dès la veille à la soirée des Mille-Pâtes où nous étions un bon millier à manger le menu de... pâtes. On se serait cru à un mariage de personnes que nous ne connaissions pas.
Tous faisaient la fiesta dans le magnifique domaine de Macau. Français, Anglais, Américains, Belges, Japonais, Hong-Kongais... buvaient (oui, oui) et chantaient - Et ce, malgré la course titanesque du lendemain !
Couchés à minuit, réveillés à 5h30, la nuit fut courte pour le groupe de 4... nous ne la ramenions pas trop le matin à l'aube...
Une heure de route plus tard, nous étions dedans. Revêtu d'un bicorne, physiologiquement, j'étais prêt !!
Le départ fut superbe, tout le monde était parti dans la joie et la bonne humeur et tout le stress est parti d'un coup, d'un seul.
J'ai couru avec Pierre durant les 24 premiers kilomètres qui m'ont semblé faciles. Avoir Pierre et Jean-Marc (qui nous a perdu au 15e) m'a aidé et m'a permis de ne pas penser à la douleur : j'étais bien et heureux !!
Passer au travers des châteaux (surtout que nous étions en révolutionnaires) fut magnifique, les passages des vignes sont splendides mais la chaleur... Aïe !! Pas question de succomber à la tentation ! Pourtant le vin était là... à nous attendre mais non !!
Bon ensuite viens la seconde course à partir du 24e kilomètre, mon pied commençait sérieusement à me gêner et la chaleur aussi (32°C vers midi), j'ai commencé à lutter avec moi-même : tout est dans le mental.
J'ai fait en sorte d'alterner : marche d'1 minute et course de 5 minutes pour limiter la casse. Là, tu te remets en cause (ta courte préparation, ton pied, tu calcules le nombre de kilomètres restants, bref tu penses à tout).
Mais voir nos superbes supporters (Nathalie, Carine, Nathalie, Florence, Eglantine et Christophe), cela vaut tous les ravitaillements du monde !! Le coup de fouet !!! Je savais que c'était faisable et que surtout ce n'était que du plaisir !!!! J'ai su apprécier ma fin de course.
Les 4 derniers kilomètres longent la Gironde sur une interminable ligne droite bordée de stands en tout genre : dégustation de vin, huîtres, jambon, entrecôtes, fromages et glaces... Mais que ce fut long !!!
Lorsque j'ai vu le 41e kilomètre, j'ai pris un premier réconfort : une glace !!! J'ai trouvé cela très fun de manger une glace en courant (elle fondait vite) et le dernier kilomètre fut un réel bonheur.
Quant à l'arrivée... sur tapis rouge, s'il vous plait, j'avais l'impression d'être une star d'un jour et que tout le monde était là pour moi (un sentiment égoïste et narcissique mais tellement appréciable).
Je franchis la ligne, je n'ai plus de jambes mais quel bonheur !
J'avais misé entre 4h30 et 5h, je fais 4h47 !!! Je suis le plus heureux de tous !!!
Le stand de ravitaillement de la fin est tout simplement IN-CRO-YABLE !!! Tout était là pour nous à volonté : vin, fruits, boisson, charcuterie etc... Je me suis pris une bonne bière (merci Olivier d'avoir été me la chercher car je n'aurai pas pu), ce fut la meilleure du monde !!
OUI, je le referai avec GRAND PLAISIR !!! Je réfléchis déjà à mon costume pour la prochaine fois. Vraiment Top !!!
Un grand merci à tous et rendez-vous pour Bruxelles."
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